Infections : comment limiter les risques de transmission ?
Que ce soit par le passé (peste, grippe espagnole…) ou plus récemment (grippe A, Ebola…), les épidémies ont maintes fois montré le risque qu’elles présentaient pour la société. Même les virus plus communs (grippe, gastro…) présentent un risque conséquent pour certaines personnes, plus fragiles. Pour les individus en général, mais aussi pour le personnel soignant, il est primordial de veiller à limiter les risques de transmission d’infections. D’où l’importance de respecter certaines normes et d’adopter les bons gestes au quotidien, comme les 5 exemples présentés ci-dessous.
Le port de gants médicaux
Aujourd’hui, difficile d’imaginer un médecin ou un autre membre du personnel soignant sans une paire de gants. Pourtant, ce n’est qu’en 1899 que les gants ont commencé à être utilisés par les docteurs ! C’est d’ailleurs le fabricant de pneus Goodyear qui est à l’origine de la première paire de gants utilisée par une infirmière, sujette à des allergies aux produits utilisés pour se désinfecter les mains. Aujourd’hui, les gants en caoutchouc ont été remplacés par des gants en nitrile, en latex ou en vinyle, mais l’objectif est toujours le même : empêcher la transmission de bactéries entre les patients et les médecins. D’autres corps de métiers utilisent également ce type de gants, notamment les tatoueurs, car les risques sont là aussi très présents.
L’utilisation de matériel à usage unique
Si les virus et les bactéries peuvent se transmettre par contact entre deux personnes, la transmission peut également survenir au contact d’objets. D’où l’intérêt d’utiliser du matériel médical à usage unique ! C’est le cas pour les gants évoqués précédemment, mais également pour d’autres instruments médicaux : seringues et aiguilles hypodermiques, speculums, cathéters, etc. D’autres instruments disposent également d’accessoires à usage unique, quand il n’est pas envisageable de remplacer l’objet après chaque utilisation. On pense par exemple aux embouts jetables qui peuvent être fixés sur un thermomètre médical et remplacés facilement.
La désinfection
Outre le matériel en lui-même, les risques de transmission peuvent être limités en prenant soin de bien tout désinfecter. Une alternative à la solution précédente, qui permet par ailleurs de limiter le gaspillage. On peut avoir recours à la désinfection dans plusieurs situations :
- Pour stériliser un objet, notamment du matériel médical réutilisable ;
- Pour nettoyer une plaie, afin d’éviter toute infection ;
- D’une manière générale, pour désinfecter toute surface (peau, table…) qui pourrait être couverte de bactéries et causer une infection.
Pour ce faire, vous aurez besoin d’utiliser un antiseptique. Vous devriez d’ailleurs toujours en avoir à portée de main au cas où, notamment dans votre armoire à pharmacie, mais aussi dans la trousse de secours de votre entreprise, etc.
Le port de préservatifs
Parmi les infections qui sont malheureusement les plus répandues, on retrouve le virus du SIDA (VIH). Les rapports sexuels non protégés sont un des vecteurs de transmission de ce virus, qui peut également se transmettre par le sang. Pour s’en protéger, on ne le répètera jamais assez, le port d’un préservatif est indispensable pendant les rapports sexuels. Ces derniers vous protègeront également d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), comme l’hépatite B, la syphilis, la gonorrhée…
La mise en quarantaine
Lorsque le risque de contamination est très important, la mise en quarantaine est parfois inévitable. Historiquement, la mise en quarantaine a vu le jour au moment de l’épidémie de peste noire qui a touché l’Europe au 14ème siècle. Les voyageurs qui arrivaient par bateau étaient alors isolés pendant 40 jours, afin de s’assurer qu’ils n’étaient pas porteurs de la maladie. Aujourd’hui, cette pratique est parfois récriée, mais on trouve quand même quelques exemples récents de mise en quarantaine. On pense notamment au confinement du Sierra Leone pendant 3 jours, afin d’endiguer l’épidémie du virus Ebola.